9. A l’époque, aucun intérêt pour les découvertes de Mendel
Un moine autrichien de l’ordre des Augustins découvrit en 1865 les lois de l’hérédité. Gregor Mendel réalisa ses expériences dans le jardin du monastère à l’aide de différentes sortes de pois pouvant se différencier par des propriétés évidentes et reconnaissables à l’œil nu comme par exemple la couleur des fleurs. Mendel fit des croisements en mettant des grains de pollen d’une sorte sur le stigmate d’une autre. Il découvrit alors les lois essentielles de la répartition des caractères héréditaires sur la descendance, lois connues aujourd’hui comme lois de Mendel. Mendel publia ses découvertes dans deux ouvrages scientifiques mais ceux-ci n’eurent aucune influence sur la biologie de son époque. Personne ne reconnut alors la valeur de ses recherches. En 1900 seulement, trois biologistes découvrirent, lors d’expériences de croisement, des lois identiques et redécouvrirent les expériences de Mendel au cours de leurs recherches.
Au cours du 20ème siècle, les chercheurs allaient de découverte en découverte: les lois de l’hérédité, la structure des chromosomes et le matériel génétique ADN. En particulier durant ces vingt dernières années, la génétique classique se dirigea vers la biologie moléculaire. Génétique et génie génétique poursuivent en principe les mêmes buts mais par des méthodes différentes. Depuis des siècles, l’individu a tenté de faire des croisements sur les caractéristiques-vedette des animaux et des plantes. Toutefois, ce procédé va créer un problème: on aura non seulement le croisement du gène désiré mais également celui du génome entier. Grâce à la biotechnologie, les chercheurs ont aujourd’hui la possibilité de détecter de façon ciblée un signe caractéristique déterminé et de le transférer.